LES CONFÉRENCES

TABLES RONDES

Les défis de l’Open Banking et la question des API
9H00 – 10H00

L’entrée en vigueur de la DSP2 impose aux banques européennes de donner accès à des tiers – sous certaines conditions – aux données de leurs clients. Elle donne ainsi le coup d’envoi de l’Open Banking, préfiguration d’un complet bouleversement dans un paysage bancaire en pleine transformation digitale. Celui-ci met en évidence le besoin de collaboration pour lequel la plupart des banques françaises se préparent à déployer les premières briques de nouvelles plates-formes. Le virage est décisif à l’heure où une petite moitié des français se dit attirée par les offres des fintechs et des banques en ligne et lorsqu’ils sont 84% à estimer que les banques devraient changer de modèle, afin de répondre aux nouvelles aspirations de la société. 2018 sera donc fertile en réflexions allant au-delà de la simple innovation technologique : les nou­veaux modèles de business feront appel à des plateformes en marque blanche. Résultat ? Le concept de « propriété » des équipements et de mise en commun des infrastructures de gestion commenceront à évoluer.

Les prémices de ces nouveaux écosystèmes où l’humain gardera sa place seront visibles en fin d’année lorsque les banques auront fait le choix de leurs API. A ce sujet, trois initiatives européennes en matière de standardisation des API concourent aujourd’hui au titre de standard européen pour l’Open Banking. Alors que BBVA conforte son avance de pionnier devant HSBC, les banques françaises préparent leur stratégie en matière d’ouverture d’accès aux données de leurs clients.

9H00 – 9H05 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « OPEN BANKING ET API »

9H05 – 10H00: Table ronde animée par Guillaume Blot, Senior Vice-President, Chief Digital & Innovation Officer, ExCom Member, Sopra Banking Software

Avec :

  • Laurent Darmon, Directeur général de la Fabrique by CA et Directeur des parcours digitaux de Crédit Agricole SA : L’Open Banking vu par une banque traditionnelle, impliquée dans le monde des fintechs.
  • Jacques Sourbier, Directeur du Marché des Entreprises chez HSBC France
  • Steve Fogue, Président et co-fondateur de Particeep : Banque-plateforme : Les APIs au centre de la distribution en ligne de services financiers.
  • Stéphane Vallois, Directeur général et co-fondateur, CrossQuantum : Agrégation : La DSP2 et son extension au périmètre des contrats d’épargne/retraite.
  • Clément Francomme, président,  Utocat : Catalizr, un logiciel dédié à l’investissement dans le non côté, en phase avec la philosophie de l’Open Banking.

Néobanques : quand la bataille devient internationale
13H30 – 14H30

Adossées à de grands groupes bancaires, les banques en ligne telles que Boursorama, Fortuneo ou BforBank ont été longtemps seules sur le marché français. Aujourd’hui, elles doivent affronter la concurrence de néobanques fonctionnant à partir d’autres modèles économiques, à l’instar de Ditto Bank, N26, Lydia, Qonto, Axa Banque, etc. Alors que Ditto Bank cible la clientèle des voyageurs ou des personnes vivant à l’étranger et qui utilisent fréquemment plusieurs devises, Qonto s’attaque au marché professionnel des TPE et des PME. Le créneau d’entrée de gamme, défriché par le compte Nickel, attire de nouveaux acteurs à l’instar de Carrefour Banque avec sa carte C-Zam. La concurrence bat son plein sur un marché français qui devient trop étroit pour certains acteurs qui se tournent désormais vers l’Europe, en direct ou via des rachats. Le groupe BPCE a pris le contrôle de l’allemand Fidor et Natixis celui du leader du paiement en ligne PayPlug. Sans oublier l’initiative de la start-up Lydia qui n’oblige pas à changer de banque et celle d’Orange Bank qui ambitionne d’être à la fois une banque mobile et une banque offrant des agences. Quel sera l’avenir de ces initiatives ? L’avenir passe-t-il par l’international ? Quelles sont les chances de succès de l’allemand N26 qui compte déjà 200 000 clients en France ? Autant de questions qui seront abordées dans le cadre d’une table ronde dédiée aux néobanques.

13H30 – 13H35 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « NEOBANQUES »

13H35 – 14H30 : Table ronde animée par Angelo Caci, Directeur Général de Syrtal Cards

Avec :

  • Marc Sabatier, Président, Julhiet Sterwen : De la banque en ligne à la néobanque, l’irruption de nouveaux modèles économiques issus d’une nouvelle culture des services financiers.
  • Sylvain Pignet, Fondateur et CEO, Ditto Bank : Une néobanque dédiée aux expatriés et à ceux qui vivent entre plusieurs pays.
  • Alexandre Prot, CEO, Qonto : La banque en ligne des professionnels
  • Jérémie Roselli, Directeur général de N26 France : La plus forte croissance en Europe pour une néobanque.
  • Yves Eonnet, CEO de Tagpay, co-auteur du livre «Fintechs : les Banques contre-attaquent ».

CONFERENCES

IA, machine learning et chatbots : les usages du Big Data se précisent
10H30 – 12H15

Plusieurs études le confirment : l’intelligence artificielle (IA) a passé le cap de l’expérimentation. Avec d’autres technologies cognitives et sur la base d’importants volumes de données stockées par les banques, elle va jouer un rôle clé dans l’évolution du secteur financier. Son association avec le « machine learning » et les « chatbots » est déjà opérationnelle dans plusieurs banques françaises qui souhaitent délivrer des services avancés de haut niveau. C’est le cas chez Natixis qui a déployé dans sa branche assurance le chatbot ANNA à destination de ses chargés de relation client. Son objectif ? Aider ses collaborateurs dans leurs recherches documentaires. Cet assistant conversationnel « intelligent » les assiste dans les réponses apportées aux clients ou au back-office des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne. Au sein de la Banque Casino, c’est un tout autre usage qui est confié au chatbot. Objectif ? Mener des conversations naturelles et fluides afin d’assurer une partie des interactions du service client et gérer les demandes de prêt. Banque Casino a transformé l’expérience de son service client à travers l’intégration d’un agent conversationnel accessible via Facebook Messenger. Pour sa part, la Société Générale expérimente un chatbot afin de simplifier la gestion de budget de ses clients. « Combien ai-je dépensé en transport ces 3 derniers mois ? », « Quelles ont été mes dépenses de plus de 50 euros ce mois-ci ? »… Autant de questions que peuvent se poser les clients au quotidien et auxquelles SoBot répondra immédiatement, dans une conversation par écrit en langage naturel.

Si les usages se précisent, ne nous y trompons pas : les banques n’en sont qu’au début d’un long chemin qui nécessitera investissements et talents ainsi que le notait le récent rapport Villani sur le thème de l’IA. Comment ces technologies vont-elles transformer la banque à long terme ? Quels impacts auront-elles sur la relation client ? Etc.  Autant de points qui seront abordés lors de cette session.

10H30 – 10H35 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « BIG DATA »

10H35 – 10H40 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « INTELLIGENCE ARTIFICIELLE »

Président : Emmanuel Solesse, Partner, TNP Consultants
10H40 – 10H45 : Introduction du président

10H45 – 11H00 : Matthieu Sénéchal, Co-fondateur et Chief Science Officer chez Mieuxplacer.com : Comment l’IA modifie l’offre bancaire en industrialisant la personnalisation ?

11H00 – 11H15 : Alain Biancardi, Vice President Sales & Marketing, Expert System : Comment l’IA cognitive révolutionne la banque ? Accélération des processus métier et réduction de l’exposition aux risques.

11H15 – 11H30 : Cédric Hubert, Director of Enterprise Sales Europe, Abbyy : Le content intelligence au service de vos parcours digitaux et de votre compliance. Exemple autour de la conformité RGPD.

11H30 – 11H45 : Thomas Perathoner, Directeur Marketing France, Bureau Van Dijk : KYC et recherche des bénéficiaires effectifs.

11H45 – 12H00 : Philippe Serafin, Responsable Innovation – Professional Services, Sopra Banking Software : Pistes de réflexions autour de la collaboration entre l’homme et l’intelligence artificielle.

12H00 – 12H15 : Jimmy Barens, VP Sales Engineering EMEA, Yext : Comment nourrir les algorithmes toujours plus gourmands et puissants servant à alimenter les ChatBots, la Recherche Vocale et les moteurs de réponses ? Quelle stratégie Big Data adopter dans ce nouveau contexte ?

Blockchain et cryptomonnaies envahissent le paysage bancaire
11H00 – 12H25

Alors que Google développe une technologie propriétaire de blockchain, l’Autorité des Marchés Financiers élabore une réglementation pour encadrer les Initial Coin Offering (ICO). Elle sera intégrée à la Loi Pacte (prévue pour mai 2018). Une mission parlementaire sur les cryptomonnaies étudie sous la présidence d’Eric Woerth, ancien ministre du budget, la nécessité de réguler ce secteur pour lequel l’Union Européenne a fondé un Observatoire. Sans attendre de voir ce que sera ce cadre juridique, la start-up Paymium a lancé une plateforme de courtage de cryptomonnaies. Par ailleurs et dès le mois de juillet, un décret d’application posera le cadre juridique de la gestion des titres non cotés via la blockchain. L’ère de la normalisation dans le secteur de la finance favorise la multiplication de pilotes pendant que les levées de fonds pour start-ups spécialisées continuent bon train. Les usages potentiels continuent d’être testés sur le terrain, poussant banques et fintechs à coopérer, voire à créer des liens plus étroits. Ainsi, le Crédit Agricole CIB a pris une participation au capital de SETL, fintech spécialisée dans la blockchain privée. Société Générale, ING et ABN Amro ont réalisé une première transaction de produits agricoles via la plateforme Easy Trading Connect. Le Crédit Agricole expérimente pour sa part un usage dans les virements transfrontaliers. Les quatre principales banques françaises ont testé la possibilité d’utiliser la blockchain publique pour assurer le transfert des titres tout en respectant la confidentialité. 2018 est annoncée par certains comme « l’année de l’industrialisation de cette technologie prometteuse ». En attendant, cette conférence fera le point sur toutes les facettes de la maturité de l’écosystème de la blockchain.

11H00 – 11H05 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « BLOCKCHAIN »

Président : Melissa Dubois, manager chez TNP
11H05 – 11H10 : Introduction du président

11H10 – 11H25 : Intervention de Nadia Filali, Directrice des Programmes Blockchain et Pilote de LaBChain à la Caisse des Dépôts

11H25 – 11H40 : Béatrice Collot, Directeur Trade et Affacturage chez HSBC France : Le projet opérationnel de blockchain mis en place avec Euler Hermes dans le trading.

11H40 – 11H55 : Jean François Faure, CEO et fondateur, Aucoffre.com : Comment protéger ses cryptomonnaies face aux cybercriminels ?

11H55 – 12H10 : Philippe Meyer, Managing Director, Avaloq Innovation Ltd, Avaloq : Intégration de cryptomonnaies : vers la convergence de deux mondes ?

12H10 – 12H25 : Alexandre Eich Gozzi, Head of Blockchain Stream, Sopra Banking Software : Fondateur d’une crypto-monnaie la nuit et directeur de la practice Blockchain le jour, de blockchain privée à tokenization, choc entre deux mondes.

Cybersécurité : l’IA indispensable contre les menaces qui visent le secteur bancaire
11H30 – 12H45

Alors que les cybercriminels gagnent en compétences, les banques restent la cible prioritaire d’attaques de plus en plus sophistiquées. Face à ces menaces grandissantes, les banques savent que le recours à l’IA devient incontournable, même si cette technologie n’est pas encore banalisée. Elles savent également que l’humain reste tout aussi indispensable dans les centres de sécurité d’où elles peuvent orchestrer plus intelligemment leurs réponses aux incidents. L’humain et l’intelligence artificielle collaborent afin de mieux répondre aux cyberattaques. Les équipes sécurité peuvent ainsi tirer parti de la capacité de l’intelligence artificielle à résoudre efficacement les problèmes dans des environnements très complexes. La combinaison de l’orchestration intelligente et des technologies d’IA apporte aux analystes le contexte complet d’un incident. Ils peuvent ainsi se concentrer sur les menaces visant les portails d’e-banking et de m-banking. Les banques doivent également faire face aux attaques qui ciblent les infrastructures et les systèmes de paiements. Côté clients, la sécurité des applications mobiles progresse. Cette conférence permettra de faire le point sur les dernières évolutions sur le terrain délicat de la cybersécurité.

11H30 – 11H35 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « E-BANKING & M-BANKING »

11H35 – 11H40 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « CYBERSECURITE »

Président : Matthieu Garin, Senior consultant, Wavestone
11H40 – 11H45 : Introduction du président

11H45 – 12H00 : Sebastien Paquet, Pre Sales Consultant, HID Global : La création de profils utilisateurs dynamiques grâce à l’IA avec la solution de détection de risques et fraudes de HID Global.

12H00 – 12H15 : Intervention de Marie-Benoîte Chesnais, Advisor, CA Technology : Le défi du secteur bancaire : préserver la confiance des utilisateurs dans un monde mobile.

12H15 – 12H30 : Intervention de Loic Guézo, Security Evangelist Southern Europe, Director chez Trend Micro : une brève histoire des principaux chevaux de Troie bancaires en ligne et le nouveau cheval de Troie MnuBot.

12H30 – 12H45 : Jean-Christophe Vitu, VP Solution Engineers EMEA chez CyberArk : Les nouvelles menaces visant les DAB tirent parti de leurs vulnérabilités.

Comment l’agence bancaire et le conseiller répondent aux évolutions de la demande client ?
14H00 – 15H05

C’est un fait, l’agence continue à faire les frais de la digitalisation de la banque. De moins en moins visitée par le client, reste-t-elle néanmoins indispensable pour les opérations complexes ? Une étude signée de SAB et CGI laisse entendre que les clients sont plus réceptifs aux outils technologiques en remplacement de leur conseiller. 37% considèrent qu’un programme informatique peut se substituer au conseiller pour tout ou partie des recommandations et 41% estiment la présence d’un robot à l’accueil. Une bonne idée si cela permet une prise en charge plus rapide des demandes simples. En un mot, le rôle du conseiller doit être repensé, au même titre que celui de l’agence. Si leur nombre est appelé à diminuer, l’agence va devenir plus intelligente, offrant en présence de conseillers des services difficiles à digitaliser de bout en bout. L’arrivée sur le marché de nouveaux automates facilite la reconfiguration des agences, voire leur fermeture lorsque la rentabilité n’est pas assurée. Quelle que soit la configuration retenue, la banque est tenue de fournir du cash à ses clients, service qui passe par le canal des distributeurs de billets. Ces derniers évoluent vers le recyclage d’espèces et la mise à disposition de nouveaux services basés sur Windows 7 ou Windows 10, une migration qui tarde à se faire. Ce canal commence également à tisser des liens avec le canal mobile. Compte tenu des habitudes de paiement des français, le concept de la cashless economy n’a pas beaucoup d’échos dans l’Hexagone. Avec de nouveaux automates capables d’effectuer la plupart des opérations, depuis l’ouverture d’un compte courant jusqu’à l’émission d’une carte bancaire, l’agence reste le lieu de rendez-vous de la confiance du client. Cette conférence fera le point sur l’évolution de l’agence et celui indissociable du conseiller bancaire.

Président : Guillaume Almeras, Consultant chez Score Advisor
14H00 – 14H05 : Introduction du président

14H05 – 14H20 : Chloé Schneider, responsable de l’innovation du groupe Crédit du Nord : Des espaces apprenants éphémères, initiative innovante au sein du groupe Crédit du Nord

14H20 – 14H35 : Guillaume Almeras, Consultant chez Score Advisor : Le nouveau paysage des agences bancaires dans le monde

14H35 – 14H50 : Thierry Crespel, Responsable Commercial EMEA Francophone d’Auriga : Quelles évolutions matérielles et logicielles des automates bancaires afin de répondre aux nouveaux besoins des agences bancaires ?

14H50 – 15H05 : Olivier Durif, Responsable Immobilier Réseaux, LCL : Comment l’agence bancaire s’adapte aux nouveaux usages des clients ?

L’authentification forte, la biométrie et les promesses de la reconnaissance faciale et vocale
14H30 – 15H50

Si les technologies qui permettent la biométrie sont loin d’avoir toutes atteint le stade de la maturité, l’empreinte digitale, la reconnaissance faciale et la reconnaissance de l’iris font leurs preuves sur le terrain. Pour leurs services en ligne, certaines banques françaises pionnières les adoptent avec prudence afin d’éviter de complexifier les procédures d’authentification. La future norme FIDO 2 lancée par l’Alliance du même nom permettra de s’identifier sur n’importe quel service en ligne grâce à la reconnaissance faciale ou l’empreinte digitale sur mobile. Pour sa part, la reconnaissance de l’iris permettra l’authentification forte nécessaire dans les paiements. En clair, l’usage des technologies d’empreinte digitale et de reconnaissance faciale est appelé à se généraliser avec l’authentification forte des services bancaires en ligne. Les premiers déploiements ont déjà eu lieu à la Société Générale et chez LCL. Selon un récent sondage effectué par la Société Générale, la reconnaissance faciale serait utile aux yeux d’un Français sur deux (51%), une innovation de rupture porteuse de promesses en termes de sécurité, de gain de temps et de simplicité, à condition toutefois de rassurer les clients. Quant à elle, la biométrie vocale basée sur la reconnaissance de la voix va devoir probablement attendre encore son heure. Le pilote Talk to Pay de la Banque Postale n’a toujours pas convaincu alors que la reconnaissance de l’empreinte mobile a été retenue par plusieurs banques aux Etats-Unis. Cette conférence permettra de faire le point sur les technologies en présence et leurs usages.

14H30 – 14H35 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « AUTHENTIFICATION FORTE »

Président : Alain Martin, Président du Groupe de Travail Européen de l’Alliance FIDO et VP Strategic Partnerships chez Gemalto
14H35 – 14H40 : Introduction du président

14H40 – 14H50 : Alain Martin, Président du Groupe de Travail Européen de l’Alliance FIDO et VP Strategic Partnerships chez Gemalto : Le nouveau cadre réglementaire de l’authentification forte.

14H50 – 15H05 : Matthieu Poitrimol, Partner TNP Consultants et Anne-Laure Barennes, Responsable des parcours clients à la Société Générale : Les défis de la Reconnaissance Biométrique.

15H05 – 15H20 : Dominique Bonnet, Directrice Marketing Digital et Communication Commerciale, LCL : L’authentification de nos clients : comment allier sécurité et convivialité ?

15H20 – 15H35 : Jean-Michel Périgois, Responsable Solutions Banque Assurance, Jouve : Conformité documentaire et biométrie, les meilleurs alliés du parcours d’acquisition.

15H35 – 15H50 : Vincent Pajot, Directeur Europe du Sud et Rémy Maceron, Ingénieur commercial avant-vente, Pindrop : L’IA et le Machine Learning au service de l’authentification forte sans friction et de la sécurisation de vos interactions vocales.

Quand l’expérience client fait appel aux nouvelles technologies et aux technologies cognitives
15H00 – 17H00

La plupart des banques ont optimisé la transformation digitale de leur relation client. Elles doivent se tourner à présent vers l’expérience client, conscientes que ce paramètre devient un facteur opérationnel de survie et de croissance. Sur le terrain, il reste beaucoup à faire à l’heure où les offres technologiques arrivent à point nommé. Chatbots, robo-advisors, etc., marquent le passage du CRM au CEM, un axe qui devient majeur compte tenu de la concurrence qui règne à présent dans le secteur financier. Pourtant, même si beaucoup de banques y réfléchissent, peu d’entre elles ont lancé de chatbots au cours de ces douze derniers mois. Les banques devront offrir à leurs clients des services comme l’accessibilité, la prise en charge ou l’engagement. Elles ne doivent pas oublier non plus de mettre en place dans l’espace client des outils de mesure de la satisfaction client, de fidélisation, voire des témoignages de clients avec des enquêtes de satisfaction à chaud. Le pilotage de l’expérience client au travers de ces nouvelles technologies reste à construire. C’est à ce prix que les banques pourront acquérir une véritable culture du client. Cette conférence montrera sous différents angles le chemin qui reste à parcourir.

15H00 – 15H05 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « TECHNOLOGIES COGNITIVES »

15H05 – 15H10 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « RELATION CLIENT »

Président : Didier Farjon, Directeur Général, D-Rating
15H10 – 15H15 : Introduction du président

15H15 – 15H30 : Tony Chavatte, Directeur de la Relation Clients à la Banque Casino : Banque Casino transforme l’expérience client avec un chatbot.

15H30 – 15H45 : Mounir Ghodbane, Responsable Pôle Banque-Assurance-Mutuelle, Expert System : Optimiser le parcours client grâce à l’intelligence artificielle cognitive.

15H45 – 16H00 : Damien Simonneau, Directeur Marketing Solutions pour les services financiers, Vidyo : Réintroduire la dimension humaine dans les plateformes digitales grâce au vidéobanking.

16H00 – 16H15 : Alexandre Lebourgeois, Senior Sales Account Manager, Kofax : La RPA et l’automatisation cognitive de processus documentaire pour une expérience client maximale.

16H30 – 16H30 : Pierre Charara, Directeur du centre d’excellence Tessi en intelligence artificielle, Tessi Documents Services : Assistant virtuel, RogerVoice, IA : des innovations clés pour une relation client augmentée dans le milieu bancaire.

16H30 – 16H45 : Thomas Solignac, CEO, Golem.ai : L’IA qui comprend notre langage est la prochaine grande étape de la transformation digitale.

16H45 – 17H00 : François de Lescure, Chief Sales & Marketing Officer, DreamQuark : Comment DreamQuark apporte une vision 360° de l’expérience client dans la banque privée ?

L’usage de la signature électronique se généralise enfin !
15H30 – 17H15

En ligne ou en situation de proximité face à un conseiller, la signature électronique se généralise enfin dans la plupart des opérations bancaires. Elle accompagne les nombreux projets de dématérialisation en réponse à la cadence de la transformation digitale du secteur bancaire. Certes, le zéro papier n’est pas encore atteint, loin s’en faut. Mais, le fait est que mouvement s’accélère. Appelée à devenir une simple plateforme où la signature électronique aura une place centrale, surtout depuis l’entrée en vigueur du règlement eIDAS, la banque va consommer de plus en plus de solutions dématérialisées.  Les prestataires font tout de leur côté pour diffuser cette technologie comme c’est le cas de CIM et Yousign qui s’allient pour propager la signature électronique dans le secteur de l’assurance. Les questions posées restent nombreuses. Externaliser l’archivage ? Externaliser la dématérialisation ? Identification du signataire en ligne ? Sécurité des processus ? Dématérialiser le KYC ? Quid de la relation client ? La conférence dédiée à cette thématique dressera un état des lieux et permettra d’apporter des éléments de réponse aux questions clés qui se posent encore au secteur bancaire.

15H30 – 15H35 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « DEMATERIALISATION »

15H35 – 15H40 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « SIGNATURE ELECTRONIQUE »

Président : Jean-Pierre Doussot, Esopica, Vice-président de la Fédération Nationale des Tiers de Confiance
15H40 – 15H45 : Introduction du président.

15H45 – 16H00 : Caroline Rosset, Responsable Site banque-casino.fr, Expérience Client et Transformation chez Banque Casino : Banque Casino, précurseur des parcours prospects 100% digitaux : de la souscription à la contractualisation.

16H00 – 16H15 : Intervention de Jean-Luc Dubois, Directeur des Flux, Groupe Arkéa : Dématérialisation et signature électronique, facteurs de développement

16H15 – 16H30 : Laila Bendiab, Directrice Produits & Services et William Bader, Directeur Commercial & Marketing, Vialink : Identification et sécurisation : la signature électronique peut-elle se suffire à elle-même ?

16H30 – 16H45 : Sebastien Paquet, Pre Sales Consultant, HID Global : La signature de transaction avec HID Approve.

16H45 – 17H00 : Eric Jamet, Directeur Marketing & Innovation, Tessi documents services : Echanges et transactions dans le monde bancaire : les composants essentiels pour garantir la confiance numérique.

17H00 – 17H15 : Thierry Moncoutié, Product Marketing Manager, ITESOFT : Combiner expérience client et contraintes réglementaires dans les parcours numériques des établissements bancaires et financiers grâce à la signature électronique lors de la souscription et la contractualisation en ligne.

L’automatisation prend le pas dans la lutte contre la fraude et le blanchiment d’argent
16H30 – 18H10

Dans un secteur où la réglementation évolue sans cesse, la pratique de la lutte contre la fraude et le blanchiment change de visage avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, du « machine learning » et du big data. Car, en matière de KYC, les banques sont obligées, quelle que soit leur taille, de se mettre en conformité avec les dernières évolutions de la réglementation sur la lutte contre la fraude et le blanchiment d’argent. Les nouvelles technologies permettent avant tout de simplifier le travail des banques. C’est pourquoi toutes évaluent actuellement le recours à ces technologies depuis que les premières solutions opérationnelles sont disponibles. Elles ajoutent aux solutions déjà en place une couche d’intelligence qui viendra s’ajouter aux règles métier. Les outils de « machine learning » décortiquent des cas réels de fraude fournis directement par les moteurs de règles, afin d’améliorer leurs performances. Au titre des bénéfices, on note une meilleure détection, plus souple que celle obtenue en faisant uniquement appel aux règles. La qualité de ce qui est proposé par la machine est meilleure, d’où une diminution des faux positifs et des faux négatifs et une amélioration générale de la qualité des détections. Ces systèmes offrent les services de plateformes de nouvelle génération pour les alertes et la gestion de cas, pouvant réduire jusqu’à 70 % le temps consacré aux enquêtes. Les détections deviennent plus pointues à l’heure où les directions générales des banques risquent des pénalités comme l’a montré le cas de BNP Paribas aux Etats-Unis. Rappelons qu’afin d’éviter toute redondance, plusieurs banques envisagent à terme d’inscrire sur une blockchain infalsifiable et auditable les données authentifiées des clients. Elles seraient stockées au cœur d’une base de données partagée par plusieurs banques, d’où un gain de temps qui réduirait en outre le risque réglementaire. Cette conférence fera le point sur ces nouveaux outils et les modalités de leur implémentation dans des architectures existantes.

16H30 – 16H35 : Remise du trophée au lauréat dans la catégorie « LUTTE CONTRE LA FRAUDE »

Président : Jean-François Delorme, Partner, DXC Technoly, Southern Europe
16H35 – 16H40 : Introduction du président

16H40 – 16H55 : Gregory Katz, Senior Sales Engineer, Kofax : Ajouter un robot à vos processus de contrôle KYC et AML tout en améliorant l’expérience client.

16H55 – 17H10 : Philippe Sanchis, CEO de Vialink : Intelligence artificielle : la technologie au service des processus KYC.

17H10 – 17H25 : Olivier Megnien, Responsable Support Client Pole Synapse, SYSPERTEC Communication : Collecte des données (UBO, PPE, KYC..) et automatisation grâce aux scripts métiers de Synapse.

17H25 – 17H40 : Sebastien Paquet, Pre Sales Consultant, HID Global : La détermination de profil automatique (biométrique et financier) avec la solution de détection de risques et fraudes de HID Global.

17H40 – 17H55 : Thierry Dupiot, Director, Business Development EMEA, RDC : Face à la pression croissante des règles de conformité et au développement rapide des fintechs, l’intelligence artificielle et le machine-learning permettent de libérer les équipes compliances des banques pour gagner en agilité et en compétitivité.

17H55 – 18H10 : Olivier Détour, CEO, Netheos : Comment l’IA concilie parcours client et lutte contre la fraude ?

KEYNOTES

Du KYC à l’AML avec le meilleur du numérique et de l’humain
10H30 – 11H00 / Salon AUTEUIL

Pour sécuriser votre mise en conformité, DOCAPOST, expert métier banque, s’associe aux meilleurs experts de l’écosystème bancaire pour construire une offre KYC complète qui allie plateforme et compétences humaines. L’offre KYC de DOCAPOST couvre l’on-boarding, l’on-going et la remédiation. Avec le témoignage de HSBC.

Philippe MOIROUD

Chief Operating Officer
HSBC

Aimé CENAC

Business Development Manager
DOCAPOST

Connaissez-vous vraiment votre client ?
11H30 – 12H00 / Salon AUTEUIL

Lorsqu’il s’agit de lutter contre la fraude, le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme beaucoup de banques investissent dans le monitoring automatique des transactions mais continuent à se reposer sur des processus manuels, des recherches sur internet et des archives de journaux pour leur KYC. Seul un screening proactif des Adverses Media permet aux institutions financières de voir leurs clients comme une opportunité de croissance plutôt qu’un risque commercial. L’utilisation du Machine Learning et des technologies d’Intelligence Artificielle peuvent améliorer l’efficacité des institutions financières à chaque fois qu’elles songent à incorporer l’Adverse Media dans leurs programmes de compliance.

Cette keynote portera sur :

  • Qu’est-ce que l’Adverse Media et pourquoi c’est important ?
  • Déployer une solution : exemples pratiques et pièges à éviter
  • Case Study : Exemple d’un déploiement réussi au sein d’une des 5 plus grande banque européenne

Rupert DE RUIG

Managing Director, EMEA & APAC
RDC

Thierry DUPIO

Director, Business Development EMEA
RDC

Leasing, crédit-bail immobilier ou crédit à la consommation : comment optimiser le traitement des dossiers pour une meilleure performance
14H00 – 14H30 / Salon AUTEUIL

Dans un environnement fortement concurrentiel, marqué par une pression sur les coûts d’une part et sur les délais de réponse au client d’autre part, accélérer le traitement d’un dossier tout en limitant les risques devient un impératif. En supprimant les opérations à faible valeur ajoutée et en facilitant les prises de décisions, la combinaison de la capture omnicanal des justificatifs et de l’automatisation des processus d’octroi permet d’optimiser l’expérience client tout en concourant à l’excellence opérationnelle.

Engagé dans une telle démarche, Crédit Agricole Leasing & Factoring a revu ses processus pour accélérer le traitement des dossiers de crédit-bail mobilier. Découvrez comment ces dossiers sont traités en automatique, jusqu’au décaissement des fonds, sans qu’une intervention humaine ne soit requise.

Thierry MONCOUTIE

Product Marketing Manager
ITESOFT

Gabriel Orio

Gabriel ORIO

Directeur de la Gestion, de la Recommercialisation et des Engagements, membre du Comité exécutif
Crédit Agricole Leasing & Factoring

Répondre aux attentes des commerçants et faire face à la concurrence des ‘nouveaux acteurs’ dans le domaine du paiement
15H00 – 15H30 / Salon AUTEUIL

Les acteurs traditionnels du paiement ont participé à la mise en œuvre de solutions d’acceptation et d’acquisition conformes à des règles admises par tous et permettant de garantir une homogénéité des systèmes.

Le bénéfice majeur du respect de ces règles est l’interbancarité permettant à tout porteur d’un moyen de paiement, émis par une banque, de l’utiliser dans n’importe quel commerce y compris si la banque de ce dernier est différente de celle du porteur. Cette interbancarité implique des règles (normes, standards, spécifications, certifications, agréments…)  auxquelles tous les acteurs de l’écosystème du paiement doivent se soumettre et en mutualiser les coûts.

Dans un environnement économique relativement fermé où tous les acteurs sont soumis aux mêmes lois et partagent globalement les mêmes intérêts, ce système fonctionne.

Les choses se compliquent lorsque les marchés s’ouvrent, que de nombreux acteurs extérieurs ne respectent pas les règles du système afin de capter des flux de commerçants au travers de nouvelles pratiques comme : la mise en œuvre de solutions propriétaires, sans souci de conformité ni d’interbancarité, avec au mieux des engagements de mise en conformité à terme ; ou encore l’utilisation des systèmes en place, mais sans contribuer à leur maintien.

Au cours de cette session nous exposerons plusieurs pistes de réflexion à destination des banques pour leur permettre de répondre efficacement aux besoins des commerçants dans ce contexte dérégulé.

Jean-Marc CHENAIS

Business Manager
MAGELLAN

L’IA et le Machine Learning au service de l’authentification forte sans friction et de la sécurisation de vos interactions vocales
16H00 – 16H30 / Salon AUTEUIL

L’intelligence artificielle (IA) est au cœur des sujets d’aujourd’hui. Les robots risquent-ils de s’emparer de nos voix et de nos émotions ? Ou l’intelligence artificielle n’est-elle finalement qu’un puissant outil nous offrant de nouvelles perspectives ? Comment la cyber sécurité peut-elle bénéficier de l’intelligence artificielle et du Machine Learning lorsque l’on voit que 10 à 30% des personnes appelant un centre d’appels pour obtenir un service sont incapables de s’authentifier et en même temps 1 appel sur 937 est frauduleux en moyenne ?